La constellation de satellites de géolocalisation Européens Galileo arrive à son apogée avec un déploiement total. Sachez que le nombre d’utilisateurs vient de passer la barre symbolique des 1 milliard. Ce chiffre pourrait sembler anecdotique au regard de son jeune âge par rapport au système américain « Global.Positionnement.Satellite ». Vous êtes de plus en plus nombreux à faire partie des utilisateurs avec vos compteurs GPS.

Sa progression est en croissance exponentielle sachant qu’il ne comptait que 100 millions en février 2018, un demi-milliard en septembre 2018 et aujourd’hui 1 milliard. C’est juste impressionnant !

Cette croissance aussi rapide s’explique par une compatibilité de plus en plus importante des petits accessoires connectés comme nos smartphones et bien sûr nos compteurs et montres GPS. Plus aucun constructeur de compteurs ou de montres pour le cycle et le sport outdoor n’aurait l’idée d’installer une puce incompatible avec la constellation européenne.

TOUJOURS EN TRAVAUX DANS L’ESPACE

Avec une mise en activité fin de l’année 2016, la constellation n’a toujours pas atteint son quota final, qui comptera 30 satellites en orbite géostationnaire situé à 23 222 km placé sur trois plans orbitaux. 24 satellites seront activés en permanence et 6 en secours seront activés dans le cas d’une défaillance. Galileo sera pleinement opérationnel courant de l’année 2020.

L’idée principale est bien de rendre l’Europe autonome et plus tributaire de système américain. C’est surtout l’argument de la précision (1m ou 10m chez G.P.S) qui démarque cette constellation de l’ensemble de ses concurrents.

Dans le futur, nos montres ou compteurs GPS pourraient bien profiter d’un service public et crypté permettant d’alerter les secours en cas d’accident basé sur le même principe que le eCall installé dans nos voitures depuis 2018.

Mais il est improbable que nos appareils équipés d’une puce GPS soit exclusivement connectés au système Galileo.

Durant l’été, notre constellation a connu un fonctionnement des plus aléatoire sur plus de 6 jours avant un retour à la normal sans pour autant communiquer sur l’origine du dysfonctionnement basé au sol en Italie. Une histoire d’étalement et de vérification de l’horloge atomique serait à l’origine de ce bug. Pour être totalement objectif, il arrive aussi aux américains et aux russes avec Glonass de rencontrer des problèmes fonctionnels.