Avec le compteur ROX 12, SIGMA SPORT a proposé un GPS très complet venant s’installer comme une alternative aux GARMIN EDGE 830, EDGE 1030 et BRYTON RIDER 450, AERO 60. Une cartographie couleur, la possibilité de tracer ses prochains parcours à l’écran tout comme communiquer avec un smartphone pour l’exportation des données ont été une petite révolution chez SIGMA. Avec les montres ID.FREE et ID.TRI, la marque SIGMA est allée encore plus loin dans le dialogue permettant, comme l’ensemble de la concurrence, de lire un ensemble de notifications à l’écran de la montre. Réduire les compétences de ces montres à l’ultra connexion est un peu simpliste et on est surtout bien loin de leur potentiel.
Un des arguments qui fait mouche tout de suite c’est le prix et les atouts indéniables pour de cette série ID.FREE et ID.TRI.
DANS LA BOITE…
SIGMA a été très généreux avec sa montre avec un contenu bien doté. Pas de second bracelet, mais on dispose du support vélo. C’est rare pour être souligné.
- La ID.FREE,
- Un câble de recharge en USB,
- Un support cintre et deux rilsans,
- Notice de démarrage.
PRESENTATION ET PRISE EN MAIN.
Quel que soit sa pratique, on souhaite enregistrer, collecter, partager et se comparer à ses camarades, mais on ne veut pas nécessairement mettre une fortune dans un compteur ou une montre GPS. La SIGMA ID FREE a cet avantage de rester très compétitive avec une multitude de services rendus.
Le premier point, c’est cette polyvalente en proposant par défaut 7 profils d’activités que vous pourrez paramétrer les uns après les autres sur l’application SIGMA LINK.
« C’est un argument à prendre en compte, cette simplicité de prise en main du paramétrage ».
Le second point, c’est de disposer d’un guidage très pratique pour la route surtout loin de ses bases. Pour le VTT et le GRAVEL, il faudra s’attacher à utiliser des parcours tracés avec soin puisque la ID FREE n’a pas de fond de carte. (Ce qui est majoritairement le cas avec les montres GPS)
« C’est là encore un point très séduisant pour cette ID.FREE »
La montre SIGMA iD.FREE est de petite taille et très légère 42g et 4,7 x 3,6 x 12 cm pour ses dimensions externes. Pour le prix, SIGMA a fait l’impasse sur des matériaux comme le métal pour le corps de la montre, seuls les boutons sont en acier inoxydable. La ID.FREE a un écran en verre minéral de bonne facture. Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus, elle ne craint pas les projections de boue. L’étanchéité allez-vous me dire, la photo parle d’elle-même pour son efficacité.
Au dos de la montre, on retrouve le capteur optique pour mesurer le flux sanguin, le capteur barométrique et le connecteur de recharge.
Pour le bracelet, il est en silicone et il est interchangeable très facilement. Vous pourrez choisir dans quatre coloris gris, vert, bleu, prune pour seulement 9,99€.
Niveaux matériaux et finitions de la montre, c’est bien fini et c’est belle surprise comparativement au prix de celle-ci. Le led sur la partie basse de la montre est une bonne idée pour attirer l’œil et visualiser des informations à l’écran lorsque la montre est installée sur le cintre de son vélo. La vibration de la montre n’est plus perceptible dans ce cas.
CONNECTIVITE
Pour ce prix, SIGMA aurait pu limiter la communication de sa montre en privilégiant l’ANT+ ou le Bluetooth. On aura les deux pour dialoguer avec le smartphone et des capteurs.
Le Bluetooth assure la communication avec l’application SIGMA LINK pour importer des parcours, exporter ses enregistrements et paramétrer la montre. Il sera également possible de connecter des capteurs utilisant ce canal de communication.
L’ANT+ est lui exclusivement pour les capteurs, qui sont nombreux : HMR, vitesse, cadence et puissance.
Le connecteur de recharge assure lui aussi le dialogue entre l’ordinateur et le logiciel DATA CENTER de chez SIGMA.
Là encore, c’est un sans faute pour la ID.FREE. Il lui manque le WIFI pour toucher une certaine perfection. Durant ce test, j’ai jumelé la montre avec un capteur de vitesse de chez Garmin et un capteur de cadence de chez Bryton sans rencontrer le moindre problème de dialogue ou de jumelage.
PARAMETRAGE
Comme toujours, la première action, c’est bien de paramétrer sa montre pour qu’elle réponde à vos attentes sur le ou les profils que vous allez utiliser. Pour cela, vous avez deux possibilités :
- Installer l’application SIGMA LINK sur votre smartphone.
- Installer DATA CENTER sur votre ordinateur.
Dans les deux cas, vous pourrez configurer la montre sans difficulté. J’ai une préférence pour l’application que je trouve plus ergonomique à prendre en main et plus simple pour une personne utilisant pour la première fois l’environnement SIGMA.
Il faudra configurer la ID.FREE en deux temps, la partie commune – Paramétrage de l’appareil « Appareil, unité de mesure, Altitude, Utilisateur ».
LES PROFILS D’ACTIVITES
Vous aurez sous la main 7 profils d’activités allant du vélo, à la course à pieds aux skis jusqu’au géocaching. C’est dire le champ des possibilités de la ID.FREE. Il sera possible de configurer chacun des profils et la montre est riche en informations.
Exemple pour le vélo : on peut obtenir trois informations par panneau et vous disposez cinq panneaux, soit 15 données en roulant. Il est possible de réduire à une information ou de les réorganiser.
Rien à redire, c’est bien pensé et très rapide à prendre en main. C’est bourré de possibilités et il va s’en dire que vous trouverez l’ensemble des informations nécessaires à votre pratique. L’agencement des panneaux se fera sur l’application. Pour les données personnelles du type URGENCE, c’est toujours sur l’application qu’il faudra les renseigner.
SYSTEME GPS ET LA ID.FREE
Sur la montre, on n’a pas le choix que de se fier au GNSS américain GPS. Ne cherchez pas de paramétrage sur cette fonction, il n’y en n’a pas.
Comme sur l’ensemble des montres, la ID.FREE se connecte au système GNSS lorsque l’on choisit une activité. Pour assurer la détection des satellites, Il est recommandé d’être à l’écart d’un bâtiment, sinon la montre peut montrer une petite faiblesse à détecter ce signal.
On peut constater une différence dans les distances et les dénivelés. C’est un sujet toujours délicat puisqu’elle peut être lié à la vitesse de mise en pause de l’enregistrement et à la précision intrinsèque des appareils.
La précision est très correcte pour la montre sachant que je l’ai comparée aux WAHOO ELEMNT ROAM et la GARMIN FENIX 5 +.
Pour économiser de la batterie, il est toujours possible de passer en mode éco pour le GPS. L’enregistrement s’effectue toujours à la seconde, seule la précision du relevé est diminuée.
SUR OU DEVANT DU CINTRE DU VELO
Point de satisfaction, c’est la présence dans le pack d’un support cintre permettant d’installer la montre pour aller rouler. SIGMA est bien le premier à faire ce choix. Ce support est compatible avec les cintres ronds de diamètres 31,8 aussi bien en VTT qu’en route.
Le maintien tout comme sa stabilité sur les terrains plus engagés sont irréprochables. La montre est très bien installée et vous pourrez rouler l’esprit tranquille.
Deux ergots vont venir s’emboiter dans le bracelet de la ID.FREE et vous pouvez fermer l’ensemble comme pour l’installer à votre poignet. Une partie en caoutchouc va être contact avec le dos de la monte au niveau du capteur optique. L’adhérence est optimale entre le support et la montre.
Le seul reproche que je peux formuler, c’est d’utiliser des colliers rilsans pour fixer le support sur le cintre. J’aurai préféré une courroie plus simple à ôter sans couper les colliers.
Par contre, l’alternative du positionnement en support frontal est très judicieuse et offre une belle lecture des données tout comme le suivi du guidage.
GUIDAGE / SUIVI
Cette montre sait tout faire… Il est possible d’activer le suivi d’un parcours tout en enregistrant vos données. En l’absence d’une cartographie, il est important de suivre à la lettre le tracé. La montre ne dispose pas de fonction pour vous remettre sur la trace.
Le suivi s’organise de la manière suivante :
- Le tracé au milieu de l’écran et la flèche (Vous) en bas.
- Vous visualisez l’enregistrement en bas ou à l’arrêt,
- Un double trait est accroché au point d’arrivée. « Astucieux pour revenir à ce point »
Sans cartographie, il est indispensable de vérifier l’exactitude du tracé pour ne pas se retrouver perdu.
Pour envoyer un parcours dans la montre, il y a deux solutions :
- Passez par l’application pour importer le parcours.
- Passez par le micro logiciel SIGMA DATA Center.
Dans les deux cas, il faudra passer par l’outil SIGMA DATA Center dans un premier temps, pour créer ou importer un parcours. Un fois la synchronisation opérée, vous pourrez utiliser l’application pour envoyer le parcours dans la montre. Dommage, il n’est pas possible de s’envoyer le parcours mail afin de l’exporter vers l’application.
SIGMA DATA CENTER LA BOITE A OUTIL
Le micro-logiciel est indispensable à l’utilisation de la montre. C’est une passerelle permettant de mieux gérer. On retrouve toutes les informations utiles comme la gestion des données, vos activités, vos statistiques et la possibilité de créer ou importer des parcours. La prise en main est intuitive à condition de se pencher un peu sur le sujet. Un fois ce palier franchi, les possibilités sont vraiment multiples et l’utilisation est conviviale.
Sans être ultra compliqué à prendre en main, la ID.FREE bénéficie d’une multitude de paramétrages permettant à son utilisateur d’obtenir de nombreuses informations durant l’effort.
LE PETIT PLUS GEOCACHING
Si vous ne connaissez pas le GEOCACHING, c’est une façon ludique de se promener tout en cherchant des objets cachés dans la nature. La montre peut se connecter avec l’application et vous aurez les indications de géolocalisation directement à l’écran. Vous disposez de trois mois gratuits pour vous amuser et apprécier cette autre vision de la randonnée ludique.
BILAN DU TEST – SIGMA ID.FREE
La montre Sigma iD.FREE offre beaucoup de possibilités dans son fonctionnement avec un belle polyvalence. C’est un des nombreux points satisfaction de cette montre de chez SIGMA. Les sportifs pluridisciplinaires trouveront intéressant justement la possibilité de pratiquer plusieurs sports sans avoir besoin de surinvestir. La gestion quotidienne des données physiologique fait de la ID.FREE une montre compétente.
Pour un cycliste, la ID.FREE fait très bien le travail avec un enregistrement cohérent tout comme dans le suivi de parcours. L’alternance des positions, poignets, cintre ou support frontal est autant d’opportunités pour lire les données durant une sortie.
La gestion et le paramétrage sur le smartphone sont encore des bons points pour cette montre. Toutefois, je regrette l’impossibilité d’envoyer un parcours sans passer par une passerelle comme SIGMA DATA Center, STRAVA ou KOMOOT, ce qui impose une manipulation supplémentaire.
Niveau autonomie de la batterie au quotidien, la ID.FREE n’a pas à rougir de ses concurrentes surtout pour son prix. Pour l’enregistrement d’une activité sportive, il n’est pas possible d’envisager des sorties au-delà des 5h au risque de toucher ses limites.
Pour une entrée de gamme et surtout pour 140€, la SIGMA ID.FREE peut se placer comme un choix judicieux pour un sportif souhaitant investir dans une première expérience connectée ou en complément d’un compteur GPS.
Où la trouver ? Lien commercial chez Alltricks 149,99€
- Obtention de la montre : fournie par Sigma.
- Article sponsorisé : Non,
- Liberté de rédaction : Totale.
Intéressant pour le géocaching en vélo en effet ! Merci pour l’article.
Bonjour Tof,
L’idée de SIGMA est bien d’utiliser la montre en activité Géocaching à pied et non sur le vélo.
Après tout est possible, il y a des caches à côté de chez moi le long d’une voie verte. 😉
Sportivement,
David 😉
Bonjour
Préparant mes randonnées sur le site de Visorando.com , j’ai en retour des fichiers gpx avec un nombre conséquent de points pour des boucles de 15 km ou plus. Ces fichiers sont-ils exportables tels quels sur la montre via le Data Center ?
merci de votre retour
Bonjour Pierre,
Sans cartographie, vous avez raison d’être très précis dans le traçage.
Je n’ai pas observé de limite de point à exportation vers le DATA Center et la ID FREE.
Sportivement,
David 😉